Le pétrole poursuit son ascension...
Les cours du pétrole ont poursuivi leur progression mercredi, toujours encouragés par la possibilité d'une réduction de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés de l'accord Opep+.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, dont c'était le dernier jour de cotation, a fini en hausse de 2,89%, à 85,43 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, également avec échéance en janvier, a lui gagné 3,00%, à 80,55 dollars.
"Les opérateurs voient deux éléments de soutien" dans les jours à venir, à savoir "la décision de l'Opep+", qui pourrait opter pour un nouvel abaissement de sa production, lors de sa réunion de dimanche, et les difficultés de l'Union européenne à s'entendre sur un prix plafond pour le pétrole russe, a expliqué Edward Moya, d'Oanda.
Pour Stephen Schork, analyste et auteur du Schork Report, plusieurs indicateurs techniques "signalent que l'offre est surabondante".
Depuis plusieurs jours, le Brent est passé, comme le WTI quelques jours plus tôt, en situation dite de contango, ce qui signifie que le pétrole acheté pour livraison rapprochée, soit en janvier, est moins cher que le brut proposé pour février.
Cette situation atypique témoigne le plus souvent d'un déséquilibre à court terme entre offre et demande, qui provient généralement d'un affaissement de l'appétit pour l'or noir, constaté actuellement avec le ralentissement de l'économie mondiale.
L'écart entre les deux contrats a atteint mercredi son plus haut niveau depuis mai 2020, aux premières semaines de la pandémie de coronavirus.
Plusieurs indicateurs américains publiés mercredi, en particulier le rapport ADP sur l'emploi en novembre et l'indice PMI d'activité dans la région de Chicago, sont ressortis sensiblement en-deçà des attentes.
(AFP)